SEGA, un acteur marquant de l’histoire des jeux vidéo

Fondée en 1954 par David Rosen, SEGA est issue de la fusion du développeur de machine à sous Service Games et du fabricant de jeux d’arcades Rosen Enterprises. La société compte actuellement plus de 5340 employés avec 2,9 milliards de chiffre d’affaires. Son actuel PDG est Hajime Satomi. Son siège, situé au Japon, a de multiples bureaux à travers le monde. « Sega, c’est plus fort que toi », telle est la devise de SEGA en France.

Flippers : trois décennies d’aventures

Les flippers, ces jeux de balle électroniques ont été produits sous deux marques : Sega Enterprises Ltd dans les années 1970 et Sega Pinball, Inc. dans les années 1990. Les premiers ont été fabriqués au Japon et le dernier aux États-Unis. Les premiers flippers sont sortis en 1972, notamment Sapporo. Celui-ci a été créé à l’occasion des jeux olympiques d’hiver 1972 dans la ville de Sapporo au Japon. Parmi les jeux les plus connus figurent Mary Shelley’s Frankeinstein en 1995 et Harley Davidson en 1999. Puis, l’industrie du flipper s’est dégradée et SEGA a décidé de revendre cette division.

Un succès finalement mitigé sur les consoles

En 1980, la société se tournait vers le développement et l’édition de jeux vidéo et consoles à cause du ralentissement du marché de l’industrie du jeu d’arcade. SEGA a produit des consoles de salon et des consoles portables depuis 1983.

La première console SEGA est la SG-1000 sortie uniquement en 1983. Plusieurs variantes ont été ensuite réalisées. La troisième, appelée Sega Mark III puis remaniée et rebaptisée Master System, a été vendue avec succès dans le monde entier en 1985. Cette réussite encourageait la production de nouvelles consoles, notamment la Mega Drive en 1988. Celle-ci restera le plus grand succès du fabricant avec environ 40 millions d’unités vendues. D’autres suivront avec une moindre popularité, comme la console portable Game Gear en 1990 qui veut concurrencer la GameBoy de Nintendo. Toujours pour faire face à son concurrent nippon, SEGA lance sa mascotte, le hérisson Sonic dont la vitesse dépasse le mur du son. Enfin, avec les consoles Saturn en 1994 et Dreamcast en 1998, SEGA tente de poursuivre l’aventure, mais cette dernière a été complètement masquée par la PlayStation de Sony.

L’après-Dreamcast : reconversion dans le développement de jeux

Les pertes engendrées par Dreamcast ont obligé la société à annoncer l’arrêt de production en janvier 2001. SEGA s’est alors tournée vers le développement tiers de jeux vidéo qui se retrouveront chez les anciens concurrents, comme la Wii de Nintendo. Aujourd’hui, les jeux Dreamcast sont disponibles sur d’autres consoles. On parle ici par exemple de Sonic Adventure, jouable sur Xbox 360 et vendu à 2,5 millions d’exemplaires depuis sa sortie en 1998. Pourtant, des variantes de consoles produites par des fabricants sous licence, notamment en Brésil, continuent d’être vendues et des jeux pour ces dernières sont encore développés.